Les Québécois de 18 à 24 ans sont nettement plus nombreux que leurs aînés à présenter des signes de détresse, d’anxiété et de piètre santé mentale, montre une nouvelle enquête de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

      
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Ariane KrolARIANE KROL
LA PRESSE

Plus d’un jeune adulte sur trois affiche un score de détresse psychologique problématique (39 %), montre des symptômes d’anxiété modérée à sévère (38 %) et qualifie sa santé mentale de mauvaise ou passable (34 %).

La situation des 18-24 ans est nettement plus criante que celle de leurs aînés. Même chez les 25-44 ans, l’autre groupe d’âge le plus touché, moins du quart (23 %) montrent les mêmes malaises. La présence de ces derniers diminue d’ailleurs avec l’âge et, à partir de 60 ans, se manifeste chez moins de 10 % des répondants.

La privation d’activités sociales, très importantes pour les jeunes adultes, y est pour beaucoup, explique la psychologue Georgia Vrakas.

Que ces signaux soient nettement plus marqués chez les étudiants à temps complet n’étonne pas non plus cette professeure au département de psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), qui rappelle que les étudiants n’ont pas tous un espace de travail adéquat ou une connexion internet appropriée.